Le Soroptimist International en Outre-Mer
Le 14 mars 1965, Madame HAZELIUS-BERG, Présidente de la Fédération Européenne du Soroptimist International remettait à Madame Fernanda ROY-CAMILLE la Charte du Club de Fort de France, 51ème club français et 1er club ultramarin.
Fernanda ROY-CAMILLE, Lucie MATILLON, Paulette PIGEON, Thérèse THEANOR, Emma MONPLAISIR, Yolande TOUIN, Rose-Marie ROY-MESHUIT et Lucy NARDAL, ont été autant de pionnières qui, en cinquante et un ans d’existence, ont fait du Mouvement Soroptimist le premier mouvement associatif féminin à la Martinique.
Trois autres clubs ont par la suite été créés en Martinique : Trinité Saint-Pierre en 1975, Fort-de-France Alizé-Sud en 1978 et Diamant les Rivières en 1992 avec des personnalités emblématiques telles que Julia FERRATY, Marie-Alice ANDRÉ-JACCOULET, Maïotte DAUPHITE…, pour ne citer que celles – là.
Après Fort de France, le mouvement Soroptimist essaima dans tout l’Outre-mer d’abord en Guadeloupe avec Pointe-à-Pitre en 1969, Basse-Terre en 1974, Marie-Galante en 1989, Saint-Martin en 1994, La Flèche Nord-Est Grande Terre en 2001, puis en Guyane en 1976 avec Cayenne, Kourou en 1991 et Arouman de Guyane en 2009.
Dans le Pacifique et l’Océan Indien, se succédèrent Tahiti en 1980, Nouméa en 1983, la Réunion en 1985 et Mayotte en 1990.
Un énorme travail de plusieurs décennies a été réalisé par les Soroptimist à la Martinique, afin de développer l’esprit de service et la culture de la paix.
Les Clubs Soroptimist des Outre-Mer sont en effet à l’origine des rencontres annuelles régionales, appelées « Interclubs », dans l’ensemble des régions et des Clubs Soroptimist de l’Union Française.
Au 30 avril 2020, l’Outre-mer comptait 20 clubs.